Artistes de la compagnie

Aurélie Morin conception artistique, ombres et figures
Aurélien Beylier régisseur général, compositeur
Chloé Attou danseuse
Sophie Mayeux danseuse
Elise Gascoin plasticienne
Julia Kovacs marionnettiste, constructrice
Carine Gualdaroni marionnettiste
Arnaud Délicata marionnettiste, comédien
Caroline Demourgues comédienne, marionnettiste
David Morin compositeur
Guillaume Tarnaud créateur lumière
Xavi Moreno-Berenguel Marionnettiste jeu

Collaborations artistiques

Maud Hufnagel, mise en scène
Elise Vigneron, marionnettiste
Valentine Canto-Martinez assistante directrice artistique
Bilal El Nemr
musicien, compositeur
Fantazio
compositeur
Julie Clément,
photographe
Patricia De Petiville
costumière
Arnaud Délicata metteur en scène, responsable de la Cie Automne 2085
Hélène Duclos, plasticienne
Messaoud Ferhat, régisseur, constructeur et acteur
David Frier, plasticien, ferrailleur et constructeur en tout genre
Pascal Jean-Fulcrand, constructeur
Nicolas Gasco photographe, contemplateur de baleines bleues
Birgit Kirkamm
création feutre
Thorsten Kunish
réalisateur
Clotilde Laude
costumière
Vincent Panchen
 machiniste
Guilhem Mahieu réalisateur
Fédérica Porello danseuse
Pauline Ringeade
 dramaturgie, assistante mise en scène
Laurie Sanquer vidéaste
Johanna Spanniersberg
styliste
Pascale Toniazo marionnettiste, conseillère artistique et photographe
TILT collectif de concepteurs lumière

Aurélie Morin
Aurélie Morin se forme à la danse dès le plus jeune âge. Elle est diplômée du conservatoire de Caen. (Danse classique, danse contemporaine et chant en horaires aménagés).

Admise à l’école PARTS (Performing Arts and Research Studios-Bruxelles-Direction Anne Teresa de Keersmaeker) en 1996, elle y fait la rencontre de Fernand Shirren, maître de rythme de générations de chorégraphes, pour qui elle reprend la pièce fétiche Rythme pour bouche qui sera présenté à l’Opéra de la Monnaie.

À PARTS, elle commence à pratiquer le yoga et découvre le BMC. Le corps devient un paysage et une matière muable traversé de sons, de vibrations, de fluides.

Le travail de composition de Thierry de Mey est, à PARTS un enseignement qui marque son engagement dans l’écriture du mouvement et du geste.

Elle poursuit ensuite sa formation au CND (centre national de la danse-Paris) auprès de Will Swanson, Marion Ballester et à Paris auprès de Elsa Wolliaston et Mazaki Iwana.

Le désir de créer des objets, de leur donner vie, de manipuler la matière la mène aux arts visuels.

Admise à l’ESNAM (École Nationale supérieure des arts de la marionnette Charleville-Mézières), elle s’initie au théâtre d’ombres auprès de Fabrizio Montecchi et de Jean Pierre Lescot.

Le Théâtre d’ombres devient dès lors un art de vivre où s’assemblent, la matière et la lumière en mouvement, le rituel, le corps, les sens et les perceptions, le simple et l’universel.

Le Théâtre du Fust produit Petites Migrations, une première pièce coproduite par le théâtre de la marionnette à Paris.

Aurélie Morin fonde ainsi Le Théâtre de Nuit en 2004 où se créent des pièces d’ombres et de figures pour tous publics et des projets de Transmission dont les expériences sont restituées sous forme d’installations, de petites formes ou de performances.

Associée au TJP en 2012, la compagnie développe ses projets au sein du CDN dirigé par Renaud Herbin durant trois années.

La compagnie poursuit ses recherches autour de formes visuelles organiques où l’archaïsme de l’image, la chorégraphie et la musique sont les matières premières d’un théâtre d’ombres contemporain. C’est un secret, pièce librement adaptée de L’oiseau bleu de Maeterlinck sera créée à l’automne 2019.

 

Chloé Attou
Baignée dans la danse dès l’âge de 6 ans, elle obtient sa médaille d’or au Conservatoire de région de Caen. Elle poursuit ses études de danse au Conservatoire national supérieur de musique et de danse (C.N.S.M.D) de Lyon (participation à la tournée nationale et internationale du jeune ballet).
 Puis elle intègre l’école P.A.R.T.S (Performing Art Research and Training Studio) dirigé par Anne-Teresa de Keersmaeker à Bruxelles. Elle développe alors son propre travail de recherche et crée plusieurs pièces Two parts , Chaconne en ré mineur , duo on traditional indian music. Durant sa première année à P.A.R.T.S elle est invitée par David Zambrano à Amsterdam afin de participer à un travail de recherche sur la méthode d’improvisation Passing through. Cette expérience marque sa conception du mouvement et de la chorégraphie. A la fin de ses études elle prend part au festival européen ITS avec son solo Chaconne en ré mineur. 
Puis elle est interprète dans les compagnies de danse Arco Renz (Belgique) et Willy Dorner (Autriche). Guidée par Aurélie Morin sur le spectacle Perpetuum mobile, un petit tour de terre…, elle s’éveille à la marionnette et depuis travaille avec le Théâtre de Nuit. L’ombre devient pour elle un médium complémentaire de la danse. Depuis 10 ans elle participes aux créations de la compagnie du Théâtre de nuit en tant qu’assistante à la chorégraphie et interprète pour les spectacle La loba, Gardienne des mémoires en 2011 et Le Cantique des oiseaux en 2017.
 Elle est également intervenante pour les chantiers de transmission et crée dans ce cadre des installations spectaculaires manipulables (à Bonlieu scène Nationale d’Annecy, la maison de la culture Thonon les Bains, l’ Espace 600 à Grenoble, au TJP de Strasbourg, au Théâtre de Villefranche, au Granit de Belfort). Ce travail de transmission allié aux recherches de la compagnie l’encourage à commencer une formation en Body Mind Centering (BMC) à SOMA France, liant ainsi tous les systèmes du corps humain avec les représentations chorégraphiques et sensorielles que l’ombre peux offrir.
 Cette nouvelle étape d’expérimentation du mouvement entre ainsi en résonance avec les recherches plurielles du Théâtre de Nuit.
Caroline Demourgues

Comédienne à l’Université Lyon II, Caroline représente au Théâtre du Jour à Agen (Théâtre Ecole d’aquitaine Françoise Dannelle- Pierre Debauche) les rôles de Nina (La Mouette – Tchékhov), Hélène de Troie (Les Troyennes – Euripide) et La Vieille (Les Chaises – Ionesco) aux côtés des metteurs en scène Pierre Debauche, Robert Angebaud et Julie Canadas (Cie de Fil et d’Os).

Elle abrite une clownesse lors d’un duo éphémère politico-perdu, aux côtés de l’acteur Benjamin Lissardy (Cie Bivouac). Le clown l’attire ensuite dans un caddie avec la chanteuse-accordéoniste Sévane Stépanian (Lavach’) pour Crieuses ! (criées décomplexées mises en voix et musique sur les places de villages).

Auprès de Michel Laubu, elle manipule pour la première fois les objets et s’émerveille de leur langage. Elle poursuit cette voie aux côtés de Franck Stalder (Cie Haut Les Mains) depuis 10 ans, et de Tristan Dubois  (Cie des Mangeurs d’Étoiles dans La vie est un songe en tant que marionnettiste ; Burn Baby Burn en tant que comédienne).

Elle chante les chansons du réalisateur-compositeur Philippe Kastelnik qu’elle assiste et auprès de qui elle tourne (L’Entre-deux Tours – LM ; La Mangue – CM d’animation).

Jùlia Kovacs
Elle est née à Budapest en 1982. Tout son parcours commence peut-être grâce à un cadeau de son grand père qui l’intrigue fortement : une authentique marionnette javanaise rapportée d’un voyage quand elle avait 3 ans. En cherchant la voie qui puisse réunir tout ce qu’elle aime faire (musique, théâtre, danse, bricolage, voyage), elle découvre que l’art de la marionnette est le medium parfait pour créer et voyager, pour vivre pleinement sa vie. En 2002 elle entre à l’ENSAM (Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette), rencontre des intervenants-marionnettistes excellents, elle reçoit son diplôme des Métiers d’Art en 2005.

À sa sortie et jusqu’en 2008, elle crée des masques en cuir avec son maître Françis Debeyre pour le Théâtre de la Licorne à Lille, elle joue dans le spectacle Perpetuum mobile du Théâtre de Nuit et parallèlement elle crée la Compagnie Automne 2085, théâtre nomade de marionnette et de matière avec Arnaud Delicata. Ensemble ils créent deux spectacles, Les Voisins et Aperçu, puis ils partent en nomade vers l’est jusqu’en Indonésie, jouent leurs spectacles sur la route, traversant 17 pays.

Ils reçoivent une bourse d’études à ISI Surakarta (Institut des Arts Indonésien) pendant deux ans, et collaborent avec des musiciens indonésiens sur différents spectacles. Depuis 2013, au retour de ce voyage qui aura duré 5 ans, elle travaille essentiellement pour sa compagnie (deux spectacle en création en ce moment : Gaung et The Border) et pour Le Théâtre de Nuit (sur scène pour l’Enfant de la haute mer et en créant des masques et des figures pour Le Cantique des oiseaux.

Pendant tout son parcours professionnel, Júlia aura travaillé les dimensions plastiques de cet art (fabrication de marionnettes, de masques, et divers objets scéniques et marionnettiques), tout autant que l’interprétation et la mise en scène.

Elise Gascoin
Plasticienne, elle est diplômée des Beaux-arts d’Avignon. Son travail protéiforme questionne notre rapport à l’espace et au corps, nos moments de fragilité, de bascule. Il propose un point de vue décalé sur le quotidien et les repères habituels. Le détournement d’objets, l’écriture, l’installation et la vidéo sont les supports de sa pratique. En 2004, lors d’une première collaboration avec Aurélie Morin, elle réalise le court-métrage Six pieds sur terre. Son travail rencontre ici la marionnette autour de la création d’objets marionnettiques / prolongements de corps. En 2005, elle rejoint la compagnie du Théâtre de Nuit et participe depuis à la création des spectacles en tant qu’assistante à la scénographie et réalise marionnettes, masques et éléments de décors. Elle développe depuis plusieurs années un travail de transmission en arts plastiques auprès de différents publics. Elle est aujourd’hui responsable des projets pédagogiques de la compagnie et développe dans ce cadre une recherche sur le lien entre la matière et la lumière. Ces chantiers de transmission de théâtre d’ombres donnent lieu à des installations spectaculaires et manipulables notamment avec le théâtre d’Annecy, Le Channel à Calais, la maison de la culture de Thonon les Bains, l’Espace 600 à Grenoble, le Théâtre de Villefranche, le TJP à Strasbourg, le Granit à Belfort… Elle réalise avec Céline Carraud, la Remorque Accordéon, un entresort forain présentant des expositions en itinérance. La Remorque accueille en 2010 la mise en espace autour du livre et de lecture Au fil des mots. Cette collaboration donne naissance au collectif de plasticiens/décorateurs Le Collectif de la Remorque qui créera le spectacle Le Miroir aux Alouettes.
Sophie Mayeux

Sophie Mayeux est née à Compiègne en 1992. Elle intègre en 2012 la formation supérieure de danseur interprète-Chorégraphe pendant 4 ans à ArtEZ aux Pays-Bas. Elle crée la pièce courte Die Verwandlung qui fut présentée au ITs festival à Amsterdam et remporta le «ITs choreography award 2016». Elle rejoint un programme d’études théorique en 2 ans afin de réaliser une recherche artistique sur les corps déviants dans les formes dramatiques contemporaines. Aujourd’hui, Sophie travaille en tant que danseuse-interprète pour différents chorégraphes. Elle est également en période de recherche et de création de ses propres projets chorégraphiques. Une part importante de son activité est réservée à la transmission de sa pratique artistique à travers des ateliers et à la création de projets artistiques auprès de public divers.